Le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, requinqué par les assurances du chef de l’Etat sur la privatisation, réitérées pour la deuxième fois en 5 semaines, s’est montré très combatif ce mardi 1er mai 2018. Il a accusé certaines parties de faire feu de tout bois pour diaboliser la centrale syndicale et manipuler l’opinion publique, rapporte Mosaïque FM. Il fait allusion au bras de fer entre le Syndicat de l’enseignement secondaire et le ministère de l’Education dans lequel l’UGTT a laissé beaucoup de plumes, en termes de réputation, et pour lequel elle a subi des attaques sans précédent…
Taboubi a ajouté, en marge d’une manifestation à la coupole d’El Menzah, que l’UGTT a triomphé et restera le vainqueur. C’est une réponse à ceux qui claironnent, Houcine Jaziri en tête, que la centrale syndicale a enregistré une cuisante défaite, la toute première, face au ministre de l’Education nationale et au gouvernement.
Enfin le secrétaire général de l’UGTT a invité ses troupes à ne pas lâcher le combat, un message auquel ont répondu des slogans contre le gouvernement et des appels à la démission. Preuve que l’UGTT a décidé de faire payer à Youssef Chahed et Hatem Ben Salem le fait d’avoir ébranlé la forteresse qui terrorisait tous les chefs de gouvernement de l’après-révolution. La rentrée s’annonce agitée…