Le journal américain « Capital Gazette« , à Annapolis, dans l’Etat du Maryland, a de la ressource. En effet après l’attaque meurtrière qu’il a subie jeudi 28 juin 2018, laquelle a fait 5 décès, les journalistes se sont remis au boulot, dans leurs bagnoles, sur un parking, pour sortir l’édition de ce vendredi. Elle a tout de même une particularité : La page réservée aux éditoriaux est vide, en hommage aux victimes, rapporte l’AFP. « Nous n’avons pas les mots« , lit-on en lieu et place de l’éditorial.
A noter que c’est un individu de 38 ans qui a commis ce carnage dans la salle de rédaction du journal avec lequel il avait, dit-on, un contentieux judiciaire
« Demain, cette page reviendra à son but originel, qui est de proposer à nos lecteurs des opinions informées« , a écrit le journal, sous les noms des 5 victimes, quatre journalistes et une employée du marketing.
Gerald Fischman, 61 ans, en charge des éditoriaux, fait partie des morts.