La Commission européenne a abaissé jeudi ses prévisions de croissance dans la zone euro pour 2022 et 2023, à respectivement 2,6% et 1,4%, contre 2,7% et 2,3% anticipés jusqu’ici, en raison de l’impact croissant de la guerre en Ukraine.
L’inflation a, elle, été propulsée à des plus hauts historiques en raison de l’offensive russe et des sanctions occidentales qu’elle a entraînées. Bruxelles a relevé ses prévisions de hausse des prix à la consommation à 7,6% en 2022 et à 4% en 2023, contre 6,1% et 2,7% attendus précédemment, dans les 19 pays partageant la monnaie unique européenne.
Dans l’ensemble, l’économie en zone euro « devrait poursuivre son expansion, mais à un rythme nettement plus lent » que celui prévu lors des dernières prévisions publiées en mai, souligne l’exécutif européen.
Cependant, la Commission prévient que la situation pourrait encore empirer en cas d’interruption des approvisionnements de gaz par Moscou, l’Europe restant encore très dépendante des hydrocarbures russes.