Chawki Tabib, président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption, a déclaré ce lundi 8 février 2016 qu’il faudra passer par une deuxième révolution pour stopper la corruption qui gangrène la Tunisie. Il a tenu ces propos lors d’une séance de travail avec la commission de la réforme administrative et de la bonne gouvernance à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), selon Mosaïque Fm.
Il a affirmé que « L’ampleur de la corruption est très importante », qu’elle est même plus répandue que sous le régime de Ben Ali et qu’un soulèvement populaire est la seule façon de renverser les institutions gravement atteintes et d’en bâtir de nouvelles.
Il a ajouté que son propre organisme – l’Instance nationale de lutte contre la corruption – est en panne et que la volonté politique pour sortir le pays du fléau de la corruption est inexistante présentement…