Ces pratiques sont le résultat de l’absence d’un véritable Etat. C’est pourquoi la Belgique soutient pleinement les efforts du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Libye Ghassan Salamé pour atteindre une solution politique inclusive en Libye. Une telle solution permettra en effet de mieux combattre de telles pratiques.
Tout comme l’Union européenne, la Belgique demande aux autorités libyennes de redoubler d’efforts pour améliorer la protection des droits de l’homme, et surtout à l’égard des personnes les plus vulnérables. La Belgique a été l’un des premiers contributeurs au fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique de l’Union européenne. Ce fonds travaille à renforcer la résilience et la protection de populations vulnérables en Libye. En étroite coopération avec les agences onusiennes, en particulier l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, plusieurs projets sont consacrés à la protection des victimes de trafics ou de traite d’êtres humains.
La Belgique accorde à l’OIM une contribution annuelle d’1 million d’euros. Notre pays soutient ainsi indirectement l’action de l’organisation en Libye.