La rentrée scolaire est l’occasion pour le journal L’économiste de revenir sur un problème qui va devenir chronique au Maroc si on ne le traite pas en urgence : La surcharge des classes. En 2015, les classes de certains établissements publics ont reçu jusqu’à 70 élèves, lit-on dans le journal ce vendredi 16 septembre 2016. La situation ne sera guère mieux cette année avec l’aggravation du déficit d’enseignants. Il y a plus de 15 400 départs à la retraite, qui ne seront pas compensés par les quelque 7000 enseignants stagiaires embauchés (on en annonce 3000 de plus d’ici début 2017). Donc de gros ennuis en perspective dans le secteur éducatif, cette année encore…
Cette situation a sûrement un rapport avec le virage pris dernièrement par les autorités marocaines vers une baisse drastique des dépenses publiques, à commencer par le nombre de fonctionnaires, qui est budgétivore, il faut le reconnaitre. Sauf qu’en général, du moins c’est ce qui se fait dans les nations avancées, quand on taille dans les dépenses publiques on évite de toucher le secteur éducatif, qui est névralgique, et pour cause c’est lui qui forge les têtes dont toute nation a besoin pour se projeter dans l’avenir…