AccueilLa UNECrise libyenne : APIC écarte une éventuelle flambée des prix de l’immobilier

Crise libyenne : APIC écarte une éventuelle flambée des prix de l’immobilier

L’Association Professionnelle de la Promotion Immobilière et de la Construction (APIC) a écarté la possibilité d’une montée en flèche des prix de l’immobilier dans les prochaines semaines face à une éventuelle affluence de milliers de Libyens. « La situation ne cesse certes de se détériorer en Libye et l’affluence d’un grand nombre des Libyens est envisagé, mais l’augmentation des prix de logements est difficile », a estimé Chedly Sellami, président-fondateur de l’APIC.

Dans une déclaration à Africanmanager, il a réagi aux alertes lancées par des économistes, qui ont annoncé une crise immobilière. « C’est une fausse équation », a-t-il dit, avant de préciser que « les Libyens s’orientent généralement vers les logements confortables et non plus les logements sociaux destinés à la classe moyenne tunisienne».

Les propos du président-fondateur de ladite association interviennent au moment où des voix se sont élevées pour avertir contre les répercussions catastrophiques  d’une nouvelle intervention militaire internationale en Libye. D’après certains observateurs, de telles frappes ne pourraient qu’engendrer une hausse de l’inflation, également dans l’immobilier, une perturbation du système de la consommation et d’autres problèmes sur le plan social.

L’APIC exige certaines réformes…

Au-delà des craintes des experts en économie,  l’APIC par la voix de son président-fondateur a exigé certaines réformes de manière à dépasser les difficultés rencontrées, à commencer par l’envolée des prix et la régression des réalisations.

D’après les dernières statistiques, les prix de l’immobilier sont passés du simple au double durant ces cinq dernières années. De même, le rythme de construction de logements par les promoteurs immobiliers n’a cessé de s’effondrer suite aux troubles sociaux et à la prolifération du terrorisme durant ces années. On n’a même pas dépassé les 60% de réalisations faites en 2010, soit 14.200 logements.

Cette réalité a poussé l’APIC à souligner la nécessité de réviser la loi de la promotion immobilière, eu égard à son rôle dans ce secteur déterminant.

De même, l’association a suggéré la création d’un guichet unique dans chaque  gouvernorat dans le but de raccourcir les interventions des différents acteurs comme la Steg, la Sonede, Tunisie Telecom mais aussi de réduire les délais de construction.

Comme autre proposition, le gouvernement est invité à mettre en place des mesures facilitatrices pour que le simple citoyen ait la possibilité d’acquérir un logement.

Chedly Sellami a qualifié cette démarche de cruciale, surtout que la demande en logement est en hausse constante. Même si l’on ne dispose pas de chiffres spécifiant le nombre des demandeurs, il n’en demeure pas moins que les logements sont de plus rares et souvent très chers.

A ce titre, le président fondateur de l’APIC a jugé nécessaire de réviser les taux d’intérêts sur les crédits immobiliers, la baisse à 10 et 15% de l’’autofinancement de ces crédits, tout en prolongeant la durée de remboursement.

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