Dans une déclaration à Africanmanager, il a rappelé que les paradis fiscaux ne datent pas d’aujourd’hui, s’agissant d’un phénomène planétaire lié à la prolifération des centres financiers offshore qui se caractérisent par l’exonération fiscale et sociale afin de drainer de l’investissement. « Sur ces centres, les principaux opérateurs sont des sociétés offshore ou encore d’autres entreprises de différentes catégories », a-t-il expliqué. Et d’ajouter » la création d’une entreprise offshore n’est pas interdite par la législation tunisienne, à condition de respecter certaines conditions liées à la réglementation de change et à la non implication au niveau des activités illicites ».
l’économiste a dans ce cadre jugé nécessaire de garder certaines distances tout en respectant l’obligation de réserve lors de la publication du nom d’une compagnie ou d’une personnalité citées par ce genre de travail d’investigation
Hattab a par ailleurs noté que le législateur tunisien a la possibilité d’enquêter sur d’éventuels dépassements concernant une personne ou des entités nationales ou étrangères, tout en collaborant avec les instances internationales compétentes.