Favorisé par une forte demande locale et une augmentation soutenue du pouvoir d’achat des ménages, le commerce en Tunisie n’a cessé d’évoluer au fil des années grâce à son importance cruciale dans le développement de l’économie nationale ainsi que ses perspectives prometteuses. Le secteur participe à hauteur de 8% dans le Produit Intérieur Brut (PIB) de la Tunisie, et constitue un pilier de son économie, puisqu’il contribue à la création de plus-values mais également d’emplois. « Le secteur du commerce et de la distribution emploie 456 700 personnes, soit 25,9% des emplois du secteur des services et 13,4% de l’ensemble de la population active au second semestre 2016 ». C’est ce qui a été indiqué dans analyse financière publiée par l’intermédiaire en bourse, Mac Sa.
Dans cette étude, il est souligné que l’activité commerciale en Tunisie reste principalement dominée par le commerce traditionnel mais ceci n’empêche pas la grande distribution de grandir petit à petit en gagnant progressivement des parts de marché, prenant ainsi de l’importance en tant qu’acteur de l’activité commerciale. En effet, selon les chiffres disponibles, la part de marché de la grande distribution en Tunisie, actuellement estimée à 20% , devrait doubler dans dix ans pour atteindre 40%. Elle couvre principalement les grandes villes mais également les petites. Cette croissance rapide est essentiellement due au succès connu par les grandes surfaces auprès des consommateurs tunisiens.
La grande distribution constitue donc le fer de lance du secteur du commerce, et sa croissance reste rapide puisqu’elle ambitionne de couvrir, à terme, l’ensemble du territoire tunisien. Depuis le début des années 2000, avec l’avènement des hypermarchés et tout en proposant des prix attractifs aux consommateurs, la grande distribution ne cesse d’évoluer et de faire évoluer avec elle les modes de consommation des Tunisiens.
L’activité commerciale en Tunisie reste principalement dominée par le commerce traditionnel mais ceci n’empêche pas la grande distribution de grandir petit à petit en gagnant progressivement des parts de marché, prenant ainsi de l’importance en tant qu’acteur de l’activité commerciale. En effet, selon les chiffres disponibles, la part de marché de la grande distribution en Tunisie, actuellement estimée à 20% et devrait doubler dans dix ans pour atteindre 40%. Elle couvre principalement les grandes villes mais également les petites. Cette croissance rapide est essentiellement due au succès connu par les grandes surfaces auprès des consommateurs tunisiens.
La distribution traditionnelle en Tunisie consiste en les formes suivantes : les souks, les marchés municipaux, les épiceries et les vendeurs ambulants. Ces canaux de distribution pratiquent la vente au détail où le consommateur se rend fréquemment et qui accaparent le plus gros lot des ventes alimentaires en particulier dans les zones rurales. Selon les statistiques, ce type de commerce est très atomisé et composé d’environ 160 000 échoppes dont les ¾ dans l’alimentaire. Le commerce de détail réalise à peu près 6,7 Milliards de dinars de chiffre d’affaires pour 218 000 emplois.
En dépit de l’avènement de la grande distribution moderne, ces canaux de distribution restent des canaux privilégiés auprès d’une grande partie des tunisiens qui préfèrent faire leurs courses « à l’ancienne ».
Les petits commerçants et épiciers tunisiens sont toujours considérés par les autorités comme jouant un rôle déterminant dans le maintien du tissu social et une véritable source d’emploi. C’est d’ailleurs, la raison pour laquelle les groupes de grande distribution développent depuis la fin des années 2000 des magasins alimentaires de proximité. Ainsi, et contrairement à l’idée tant véhiculée de tueuse du petit commerce, la coexistence de ces deux types de commerce reste possible étant donné que les petits commerçants sauront bien s’adapter aux mutations de l’ensemble du secteur. Néanmoins, plusieurs facteurs limitent son développement comme la faible capacité de financement et de modernisation, le manque de communication, la logistique rudimentaire et le faible niveau d’instruction des petits commerçants.