À fin août 2017, le creusement du déficit budgétaire, hors amortissement de la dette, s’est accentué, pour s’établir à 3.814 MDT contre 3.124 MDT une année auparavant. Cette évolution a été induite par une progression notable des dépenses courantes et des intérêts de la dette publique qui a largement dépassé la hausse des ressources propres. C’est ce qui a été indiqué par la Banque centrale de Tunisie (BCT) dans sa dernière note relative aux huit premiers mois de cette année.
S’agissant des ressources propres de l’Etat, elles ont accumulé, au terme des huit premiers mois 2017, un montant de 15.149 MDT, en progression de 8,5% par rapport aux réalisations de la même période en 2016, tirées par la bonne performance des recettes fiscales qui ont totalisé 14.052 MDT, en hausse de 15,3%. En revanche, les recettes non fiscales ont accusé une baisse pour s’établir à 1.097 MDT, contre 1.775 MDT une année auparavant, cette dernière ayant été caractérisée par l’encaissement du produit de cession de la licence 4G de téléphonie mobile pour un montant de 471 MDT.