Le spécialiste japonais des écrans LCD de smartphones et tablettes, Japan Display, a annoncé mercredi la suppression de 3.500 emplois à l’étranger et 240 au Japon, soit près de 30% de ses effectifs mondiaux.
Selon les données rapportées par Le Figaro, cette jeune société, née il y a cinq ans de la fusion des activités de petits et moyens écrans à cristaux liquides (LCD) de Sony, Hitachi et Toshiba, est confrontée à la montée en puissance des écrans organiques électroluminescents (Oled), technologie qu’elle ne maîtrise pas encore en production de masse, et à une concurrence asiatique féroce.
« Nous avons jugé qu’il était nécessaire de réduire nos frais fixes, car nous nous retrouvons avec une surcapacité de production qui coûte cher dans un contexte d’accélération de l’emploi des Oled et de poids croissant des fabricants chinois de LCD », justifie Japan Display.