Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, n’a pas été tendre dans son interview radiophonique, ce mercredi, à l’égard du dirigeant au parti Al joumhouri, Issam Chebbi qui avait proposé, sarcastique, de remettre sur les ondes l’émission « Gafla tsir » ( la caravane marche) diffusée du temps de Bourguiba sur la Radio nationale, en guise de critique de la décision de rétablir à sa place initiale la statue du Leader Habib Bourguiba.
« Je ne connais pas l’auteur de ces propos, il n’est pas à la hauteur et il se couvre d’inconvenance », a-t-il sèchement dit.
Béji Caïd Essebsi s’est remémoré à ce propos une citation de son lointain prédécesseur et mentor Bourguiba qui, répondant à un visiteur venu, un jour, l’avertir que « quelqu’un attend sa mort pour s’emparer de la Tunisie », a eu cette cinglante envolée : « je ne vais pas mourir… à son grand dam »