Dans une déclaration à Africanmanager, le porte-parole du ministère de l’intérieur (MI) a précisé que ce qui s’était passé mercredi à Tunis, «sont des manifestants, réunis à l’occasion de la commémoration de l’attentat contre Chokri Belaïd, une manifestation pacifique tout comme les slogans qui ont été scandés à cette occasion. Un groupe de manifestants ont demandé à rencontrer le Gouverneur de Tunis qui les a reçu et discuté pacifiquement avec eux, sans plus. Il ne s’agit nullement, contrairement à ce qu’on pourrait lire sur les réseaux sociaux, d’une tentative d’entrée en force du siège du gouvernorat, puisque la porte était ouverte». Walid Louguini qui assure que le MI veille à sécuriser les mouvements de protestation pacifiques, a démenti toute information de passage de force dans le siège du gouvernorat de Tunis par un nombre de chômeurs qui aurait essayé de «dégager» le gouverneur de la région».