AccueilPresse localeTunisie : L'Utica ne menace pas, elle demande une paix fiscale !

Tunisie : L’Utica ne menace pas, elle demande une paix fiscale !

Invité dans la matinale de la radio privé Express FM, le vice-président de la centrale patronale Samir Majoul, est revenu sur les déclarations de la présidente de l’UTICA, Wided Bouchamaoui, qui menaçait de quitter l’accord de Carthage, s’il n’y a aucun changement dans la loi de finance 2018. «Nous avons volontairement intégré l’accord de Carthage qui a aujourd’hui pris une autre tournure et nous sommes en droit de dire qu’il faut peut-être changer de système», a ainsi déclaré Majoul qui avait commencé par faire noter que «l’Utica existait, bien avant la République, le 17 janvier 1947» et mis en avant les positions nationalistes du patronat tunisien, tout au long de l’histoire tunisienne !

Le vice-président du patronat tunisien a cependant ajouté que «soutenir le gouvernement, ne veut pas dire lui donner un blanc-seing». Répondant ensuite, lui-même, à la réplique du chef du gouvernement qui disait que «on ne travaille pas sous la menace », lorsque Wided Bouchammaoui avait menacé d’une grève du patronat, Samir Majoul a indiqué «c’est celui qui a peur des menaces qui y a vu des menaces. Lorsque nous disions qu’il y a des secteurs d’activité qui pourraient être amenées à faire grève, nous ne menaçons pas», nous informons. Selon lui, « l’UTICA réclame une paix fiscale et demande du gouvernement qu’il aille récolter l’argent auprès du secteur informel pour les besoins budgétaires du pays »..   

- Publicité-

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Réseaux Sociaux

108,654FansJ'aime
480,852SuiveursSuivre
5,135SuiveursSuivre
624AbonnésS'abonner
- Publicité -