Le débat public sur la réforme de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) bat son plein entre les syndicats et la Confédération générale des entreprises marocaines en ces temps où l’on concocte un à un les articles du Projet de la loi de finances (PLF) 2024 qui réglementera les équilibres des finances publiques du pays.
Cette réforme, obligatoire au demeurant, est inscrite dans l’agenda quinquennal fixé par la loi-cadre n°69-19 portant réforme de la fiscalité, entrée en vigueur en juillet 2021. Aussi, tout porterait à croire qu’elle figurera sur les feuilles du prochain PLF.
La ministre des Finances, Nadia Fettah Alaoui s’y était d’ailleurs engagée en janvier dernier devant le patronat en incluant la réforme de la TVA dès le PLF 2024. Aussi, c’est tout naturellement que la Confédération générale des entreprises marocaines réclame une réforme de la TVA dans le PLF 2024.
Sauf que, souligne le site Hespress, les syndicats attendent plutôt du gouvernement des baisses de taux car la réforme aboutira inexorablement à des hausses de taux. Ils en appellent donc, à retarder les échéances de la revendication patronale en raison de l’inflation économique qui affecte le pouvoir d’achat des citoyens. Les entreprises indiquent quant à elles que la réforme fiscale attirerait les investissements tandis que les syndicats soulignent les répercussions de la réforme en termes de hausse des prix des services et des produits de consommation au regard de la situation économique actuelle.
Maroc : La réforme de la TVA conduirait à la hausse des taux
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