Conscient du gros potentiel de la croissance économique de l’Afrique subsaharienne, le gouvernement tunisien vient tout récemment d’accorder une attention particulière aux marchés de cette partie du continent à travers le renforcement de la présence des opérateurs tunisiens. Les autorités encouragent de plus en plus les entreprises exportatrices à s’y implanter et à exploiter les opportunités de partenariats et la niche des services dans les pays africains. C’est dans ce contexte que TABC (Tunisia-Africa Business Council) a été la première structure privée en Tunisie à multiplier les efforts afin de soutenir les hommes d’affaires pour conquérir le continent africain. Le but de la manoeuvre est d’organiser des rencontres fructueuses avec leurs homologues en Afrique dans l’objectif de redynamiser une économie malmenée par la révolution.
Bassem Loukil met le gouvernement devant ses responsabilités
Lors d’un point de presse qui s’est tenue ce jeudi 24 janvier 2019 à Tunis, Bassem Loukil, président de TABC, a dévoilé les grandes lignes de la conférence internationale « Financing investment and trade in Africa » (FITA), qui se tiendra les 5 et 6 février 2019 en Tunisie.
FITA 2019, d’après Loukil, est une grande manifestation économique qui a de nombreux objectifs fondamentaux, tels que l’évaluation des domaines de financement, du commerce et de l’investissement entre les pays africains et la Tunisie.
Il s’agit aussi de présenter toutes les offres et les mécanismes de financement sur les marchés africains, de rapprocher les banques tunisiennes et leurs homologues panafricaines pour faciliter l’accès aux services financiers…
Loukil a ajouté que cet événement de grande envergure rassemblera plus de 3000 opérateurs économiques tunisiens et subsahariens, et plus de 2000 rendez-vous sont au menu.
Il a annoncé la venue de nombreuses personnalités de haut niveau ainsi que des ministres d’Afrique subsaharienne, venant de la cote-d’ivoire, du Mali et de la Guinée Conakry, avec une centaine d’institutions financières et d’organismes internationaux et panafricains, tels que la BAD, la BID, la BERD, l’ITFC…
Sur un autre volet, le président de TABC n’a pas manqué d’appeler le gouvernement à soutenir les hommes d’affaires désirant conquérir les marchés africains. Et d’affirmer que « seule la volonté politique » sera déterminante pour accéder aux marchés de l’Afrique subsaharienne et tirer profit des avantages économiques offerts par ces pays émergents.
On rappelle dans ce contexte que le Cepex a récemment dévoilé que le soutien financier est désormais plus important pour les actions engagées sur dix marchés du continent (le Kenya, la Tanzanie, le Bénin, le Djibouti, le Ghana, la RDC, le Nigeria, l’Éthiopie, le Cameroun et le Rwanda).
Ces pays, selon le Cepex, représentent plus de 560 millions de consommateurs et ont un taux de croissance très élevé…
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