Une séance de travail, s’est dernièrement tenue au siège du ministère des Transports et de la Logistique sous la supervision du ministre, Moez Chakchouk, des représentants de la société TAV, qui exploite l’aéroport d’Enfidha et de Monastir, de l’OACA (Office de l’aviation civile et des aéroports), ainsi que des cadres du ministère. La rencontre a été consacrée à l’examen du statut de TAV et les circonstances dans lesquelles elle vit, notamment en raison des répercussions de la pandémie de Corona et de la baisse du trafic aérien et de la baisse des revenus qui en a résulté. Focus a été fait sur l’incapacité de TAV à payer un pourcentage des cotisations du bureau de l’aviation civile et des employés des aéroports travaillant à l’aéroport de Monastir.
Après examen, il a été notamment convenu de prendre toutes les mesures nécessaires conformément au contrat de concession, pour d’obliger toutes les parties intervenantes, y compris l’Office de l’aviation civile et des aéroports (OACA), pour prélever les redevances de l’Etat tunisien et de Tunisair au titre des créances interférentes au profit de la société «TAV». Mais aussi, de présenter une nouvelle vision et des solutions pratiques pour le développement des aéroports d’Enfidha et de Monastir, en conformité avec la stratégie de l’Etat tunisien pour l’avancement du secteur de l’aviation civile, y compris les aéroports.