Dans la controverse qui ne cesse d’enfler sur la nomination de deux conseillers issus du mouvement Ennahdha auprès du chef du gouvernement, Elyès Fakhfakh, il a été davantage question de leur pédigrée politique que de leur compétence, encore moins du coût de leur imputation budgétaire.
Le contribuable peut être désormais éclairé sur la rémunération des prestations de Imed Hammami et Oussama Ben Salem. Selon l’ancien magistrat au Tribunal administratif Ahmed Souab, ce ne sera pas moins de 10 mille dinars par mois et par tête.
S’exprimant sur Express fm, il a cependant estimé que le chef du gouvernement n’est redevable d’aucune explication sur le choix de ses collaborateurs, aucun texte ne l’y oblige. Par-dessus tout, c’est une décision politique qui relève de « domaine réservé » du chef du gouvernement, inattaquable en justice.
