Des voeux pieux pour seule réponse !

Anouar Maarouf, ministre des Technologies de la Communication et de l’Economie Numérique, a appelé, jeudi 13 décembre 2018, à créer les conditions favorables au maintien des compétences en Tunisie.
 » Il faut arriver à vendre et à exporter de la valeur ajoutée et non pas se limiter à exporter des compétences dont la formation coûte chère au pays « , a indiqué le ministre.

Intervenant lors d’une journée d’information sur le thème :  » La migration des compétences à l’ère du digital – ampleur et pistes de solutions « , organisée au siège de l’UTICA, Maarouf a estimé que la problématique de la fuite des compétences revêt une grande importance pour le pays en général et pour les opérateurs économiques du secteur en particulier.

Et d’ajouter que le phénomène de fuite des cerveaux est mondial et n’est pas propre à la Tunisie vu l’écart entre les salaires, la maturité digitale du pays et l’environnement économique et socioprofessionnel en général, précise un communiqué de l’UTICA publié, jeudi.

De son côté, Imed Elabed, président de la Chambre Nationale des Sociétés de Services et d’Ingénierie Informatique (INFOTICA), a affirmé qu’il est nécessaire de trouver les solutions adéquates pour résoudre le problème de fuite des compétences.

« Les autres pays offrent des attractions sociales et pécuniaires qui font que les ingénieurs quittent le pays par milliers entrainant un manque à gagner énorme aussi bien pour l’entreprise que pour le pays » a-t-il ajouté.

Pour le Président du Club DSI Tunisie, Hatem Trigui, le phénomène de la fuite des compétences est alarmant, rappelant que la Tunisie est classée deuxième pays arabe souffrant de cette fuite des compétences.

Par ailleurs, le Président de la Fédération Nationale du Numérique, Kais Sellami, a indiqué que la fuite des compétences risque d’handicaper le développement digital du pays, mettant l’accent sur l’impératif de trouver des solutions à cette problématique.

« Il est nécessaire de créer plus de compétences, d’avoir plus de diplômés et de convertir les diplômés du supérieur vers les nouvelles technologies de la communication et l’Etat doit adopter une politique de ressources humaines qui valorise ses compétences » a-t-il également ajouté.

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