Les jours de Mariano Rajoy à la tête du gouvernement espagnol sont-ils comptés ? Trop tôt pour le dire, ce qu’on sait c’est que la motion de censure déposée par le Parti socialiste espagnol est une mauvaise nouvelle de plus pour le chef du gouvernement, après la condamnation de sa formation, le Parti populaire (PP), dans une affaire de corruption.
Dans les faits, si les socialistes au Congrès des députés, la chambre basse du Parlement espagnol, arrivent à embarquer les partis Podemos et Ciudadanos, l’affaire est pliée pour Rajoy.
Pour rappel, le PP a écopé d’une condamnation pour enrichissement illicite ; 29 personnes dont d’anciens responsables en ont pris pour 351 années de prison au total, a fait savoir le tribunal jeudi 24 mai 2018, rapporte l’AFP.
Le chef du gouvernement avait immédiatement annoncé dans un communiqué qu’il introduirait un appel suite à la condamnation de l’Audience nationale, qui lui demande de rembourser 245.492 euros pour « participation à titre lucratif » à un système sophistiqué de corruption qui faisait son beurre avec les contrats publics…