Selon Reuters, la croissance de l’économie française au 2e trimestre a bien été de 0,2%, soit le même rythme que sur les trois premiers mois de l’année, a confirmé vendredi l’Insee, le net rebond du pouvoir d’achat des ménages ne les ayant pas incités à consommer plus.
Au 30 juin, l’acquis de croissance pour l’ensemble de 2018, à savoir l’évolution du PIB si l’activité stagnait complètement au deuxième semestre, s’établit à 1,3%, comme dans les deux précédentes estimations fournies par l’institut statistique.
A ce niveau, l’objectif d’une croissance annuelle moyenne de 1,7% cette année que le gouvernement a repris après avoir envisagé au printemps de la voir monter jusqu’à 2,0%, paraît compliqué à atteindre, à moins d’une très forte accélération en fin d’année.
La Banque de France et l’OCDE viennent de revoir chacun de leur côté leur prévision 2018 pour la France à 1,6%.
Par rapport à la précédente estimation publiée fin août, les composantes de la croissance du 2e trimestre sont quasiment inchangées, à savoir 0,2 point provenant de la demande intérieure et 0,2 point de la variation des stocks des entreprises, la contribution du commerce extérieur étant négative à hauteur de 0,2 point.