L’armée nationale tunisienne est une force militaire républicaine armée, basée sur la discipline, composée et structurellement organisée conformément à la loi, chargée de défendre la nation, son indépendance et l’intégrité de son territoire. Elle est tenue à une neutralité totale. Le rôle dévolu à l’armée nationale consiste, notamment, à défendre de pays, à contribuer aux efforts de développement et à veiller à préserver la souveraineté et la sécurité de la Tunisie…
Selon le dernier classement du site américain spécialisé dans les questions militaires Global Fire Power (GFP), l’armée tunisienne arrive à la 81ème place des plus grandes puissances militaires au monde sur 138 pays, avec un indice de 1,4619.
Le GFP a, encore, annoncé que l’armée égyptienne est classée 9ème au niveau mondial et occupe la première place à l’échelle des pays arabes. Les Etats-Unis occupent la première place de ce classement, suivis de la Russie, de la Chine et de l’Inde.
A noter que le GFP étudie les armées conventionnelles à travers le monde et établit chaque année un classement international des armées les plus puissantes de pas moins de 126 pays répartis à travers tous les continents.
Elle est la moins corrompue dans le monde arabe
L’organisation «Transparency international» a annoncé, dans son dernier rapport publié en 2017, que l’armée tunisienne est à la tête des armées les moins corrompues de la région de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient.
« La Tunisie figure dans la catégorie D au classement de l’indice gouvernemental, qui porte sur dix-sept pays dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord », lit-on dans ledit rapport.
L’organisation internationale établit son classement selon six catégories allant de «A» à «F», sur la base d’une évaluation composée de 77 questions. «La Tunisie est l’un des deux pays de la région qui rendent public le budget du secteur de la Défense», a ajouté la même source.
On signale également et selon l’organisation en question, que la Syrie et l’Egypte ont été classées dans la catégorie « F », ce qui explique que ces deux pays sont en tête des pays du Moyen-Orient et du l’Afrique du Nord les plus corrompus.
A vrai dire, l’armée tunisienne est « une exception ».Elle joue un rôle très important dans la consécration du processus démocratique du fait qu’il s’agit d’une armée républicaine qui n’intervient pas dans le domaine politique. Les succès réalisés par l’institution militaire dans plusieurs batailles, illustrent son enthousiasme, sa forte capacité à lutter contre le terrorisme et à garantir la protection des citoyens et le pays.
Notre pays était le plus fort en matière d’enseignement et de santé publique sous le président Bourguiba, ce qui signifie la mobilisation de la politique au service de la vie digne à partir de la bonne santé corporelle et intellectuelle.
Cette politique a engendré un accroissement de la puissance individuelle et collective des Tunisiens. De plus les gens étaient plus simples, plus agréables et aimaient travailler, ce qui a fait qu’ils consacraient plus de temps à produire, et enfin, et bien qu’ils vivaient sous une dictature camouflée, l’ambiance sociale favorisait le travail. Ces trois conditions ont fait de la Tunisie un pays à haute énergie humaine.( Puissance x temps x rendement)
Les guerres étaient ouvertes contre l’ignorance et le sous développement. Notre chère armée issue de cette époque était fière de servir civilement la population et a activement participé au développement du pays, tout en sécurisant nos frontières qui n’avaient pas d’ennemis de taille.
La sécurité intérieure et au niveau de nos frontières constituent jusqu’aujourd’hui la fierté de la Tunisie et des Tunisiens par la haute valeur de la discipline qu’elles ont.
Cependant, le classement par le niveau de corruption pose un problème à résoudre par l’actuel président de la république, connu par sa droiture mentale et corporelle en se posant les questions suivantes :
Les renseignements collectés et les critères de notations peuvent-ils être transmis aux organismes nationaux chargés du dossier de corruption en Tunisie ? Y-a-t-il des statistiques qui définissent les courbe de croissance de la corruption dans le temps (depuis l’indépendance) et dans l’espace (par région et par services aux divers ministères) ? Quels sont les postes et les actions susceptibles de faire naitre et alimenter les corrompus ? Comment remédier pacifiquement et par les outils de la loi les anomalies et surveiller les pépinières de la corruption en Tunisie ? D’autres questions peuvent être posées par les universitaires et fonctionnaires de l’état qui s’occupent de la sécurité des Tunisiens.
Il semble que notre actuel président est entrain de prendre les mêmes valeurs, chères au président Bourguiba qui sont ; la santé, l’enseignement et la sécurité des Tunisiens. Nos armes doivent avant tout être intellectuelles, se basant sur l’intelligence, la prévoyance et la paix avec nos voisins, pour ne pas investir dans les engins de la mort et acheter à la place des laboratoires et des services de recherches dans tous les secteurs de développement de l’homme en bonne santé. Notre armée nationale est bien réputée dans ces domaines. Nous étions forts et respectés parce que nous n’avions pas trop d’ennemis et nous étions orientés vers le travail productif des richesses en biens et services. Notre force et notre faiblesse n’ont jamais été en armement mais en matière de bonnes relations internationales.
La corruption est uns virus social mortel. Il faut très vite scanner les organes vitaux et immunitaires du pays, car il y a une extrême urgence de faire le bon diagnostic avant la chirurgie.