Le ministère public du Tribunal de première instance de Tunis a émis cinq mandats de dépôt contre des « créateurs de contenu » et des « instagrameuses », pour des accusations liées à des comportements obscènes et harcèlement d’autrui sur les réseaux sociaux, ainsi que d’autres accusations d’ordre moral, a indiqué une source bien informée à Mosaïque FM, ce lundi 28 octobre.
Rappelons que la ministre de la Justice, Leila Jaffel, a ordonné au ministère public de prendre les mesures légales nécessaires en raison de « la prolifération de certains individus utilisant les réseaux sociaux, en particulier TikTok et Instagram, pour diffuser des contenus qui vont à l’encontre des bonnes mœurs, ou d’utiliser des propos ou des postures contraires aux valeurs sociétales, susceptibles d’influencer négativement les jeunes qui interagissent avec ces plateformes, » selon un communiqué du ministère de la Justice.