L’amendement de la loi électorale tunisienne fait du bruit, jusqu’en France. Vendredi 14 juin 2019, Jean-Christophe Lagarde, député français et président de l’Union des Démocrates et Indépendants (UDI), s’est fendu d’un commentaire sur le sujet, sur Twitter. “Ce qui se passe en Tunisie est préoccupant. Triturer la loi électorale à quelques semaines d’un scrutin présidentiel pour empêcher des candidats de se présenter est un signe de faiblesse. Et jamais bon pour la démocratie” a-t-il écrit…
Même tonalité chez M’jid El Guerrab, député de la 9ème circonscription des Français installés à l’étranger. « Sans vouloir faire de l’ingérence dans les affaires intérieures de ce grand pays qu’est la #Tunisie, je voudrais dire toute mon inquiétude sur la situation pol. actuelle. #élections #démocratie« , a-t-il mentionné sur le même réseau social.
Il est évident que ces réactions chez le premier partenaire de la Tunisie n’en sont qu’à leur début, si le Parlement tunisien va au bout de cette affaire, les autorités françaises, jusqu’aux plus hautes, ne pourront pas s’exonérer de commentaires, même petits, même très diplomatiques…