En Angola, le gouvernement envisage de privatiser 86% de ses compagnies publiques, d’ici 2020, rapporte l’agence Ecofin.
Au cours de ladite période, l’Etat angolais aura cédé 171 de ses 195 entreprises publiques à des investisseurs privés. 80 d’entre elles devraient être cédées, d’ici à la fin de l’année en cours, tandis que 91 seront cédées l’année prochaine.
La dernière vague de privatisation enregistrera la cession de 20 autres sociétés en 2021 et des quatre dernières de la liste en 2022.
D’après les autorités, ce plan entre dans le cadre du plan national de développement et de diversification de l’économie, initié par le gouvernement Joao Lourenço.
Cela devrait permettre au gouvernement du deuxième producteur africain de pétrole, de limiter son ingérence dans l’économie au strict nécessaire, surtout dans le domaine industriel, afin de redonner un second souffle à une économie dominée par les influences du système soviétique depuis l’indépendance, en 1975.
Notons que de nombreux poids lourds de l’économie angolaise, tels que la compagnie pétrolière nationale Sonangol, la compagnie diamantaire Endiama et la compagnie aérienne TAAG ainsi que les banques BCI, BAI, BCGA et Banco Económico, seront impactés par la nouvelle mesure.