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Le Royaume-Uni vise la 1e place en Afrique

Brexit oblige, le Royaume-Uni devra ratisser large pour compenser les pertes occasionnées par le divorce d’avec l’Union européenne. Et il semble que l’Afrique soit une des priorités des Britanniques. La Première ministre britannique, Theresa May, qui entame ce mardi 28 août 2018 sa première tournée africaine (Afrique du Sud, Nigeria, Kenya), a même déclaré que son pays ambitionnait d’être l’investisseur occidental numéro 1 sur le continent, rapporte l’AFP. La Chine étant très loin devant, il y a des places à se disputer avec la France, l’Italie et l’Allemagne.

“Je peux annoncer aujourd’hui une nouvelle ambition. D’ici 2022, je veux que le Royaume-Uni devienne le premier investisseur des pays du G7 en Afrique”, a déclaré May dans une allocution prononcée dans la ville du Cap, au sud-ouest de l’Afrique du Sud
Je souhaite des économies africaines fortes avec lesquelles les entreprises britanniques peuvent faire des affaires de façon libre et équitable”, a martelé la Première ministre devant une assistance de businessmen sud-africains et britanniques.
Les défis auxquels l’Afrique est confrontée dépassent la seule Afrique (…). Il est dans l’intérêt du monde entier que ces emplois soient créés pour s’attaquer aux causes et aux symptômes de l’extrémisme et de l’instabilité, pour gérer les flux migratoires et pour encourager une croissance propre (…). Si nous n’y parvenons pas, les conséquences économiques et environnementales atteindront rapidement les quatre coins de notre monde interconnecté” et “les conséquences humaines (…) seront tout autant globales”, a déclaré May.

L’offensive de charme a plutôt bien commencé, en effet la Première ministre britannique approuve la nouvelle politique foncière du gouvernement sud-africain. Comprenez par là une redistribution plus équitable des terres, essentiellement monopolisées par les blancs
La Grande-Bretagne soutient depuis quelque temps la réforme foncière. Une réforme foncière qui est légale, qui est transparente, qui émerge d’un processus démocratique”, a affirmé May devant la presse à Cape Town, citée par Reuters. Rien à voir avec la sortie catastrophique du président américain, Donald Trump, qui a accusé les autorités sud-africaines de se livrer à des “expropriations » et à des « meurtres de grande ampleur de fermiers » blancs…

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