Les états financiers de la STS (Société tunisienne du Sucre) de Béja pour l’exercice 2016 font apparaître un total du bilan de 40 815 389 DT et une perte de 3 365 743 DT (3,3 MDT). On notera que les charges d’exploitation de cette entreprise publique (26,686 MDT) dépassent déjà le total des produits d’exploitation de l’entreprise (25,587 MDT), d’où déjà un résultat d’exploitation déficitaire de 1,098 MDT. Les charges financières nettes de 2,434 MDT, qui étaient en hausse par rapport à 2015, alourdiront les pertes qui ont terminé à plus de 3,375 MDT.
On remarquera, comme le font les commissaires aux comptes, sans que cela ne dérange personne et encore moins les ministres, du Commerce et des Finances, que «contrairement aux dispositions de l’article 388 du code des sociétés commerciales, l’assemblée générale extraordinaire du 28 avril 2015 a décidé la continuation de l’exploitation sans pour autant procéder à l’augmentation du capital pour un montant égal au moins à celui des pertes. Il en découle que la dissolution judiciaire de la société peut être demandée par toute personne intéressée. Contrairement à l’article 275 du même code, l’assemblée générale ordinaire ne s’est pas réunie courant l’exercice 2015 et ce dans les six mois qui suivent la clôture de l’exercice comptable 2014 afin de contrôler les actes de gestion de la société, approuver les comptes de l’exercice écoulé et prendre les décisions relatives aux résultats».
