Les soupçons enflent au lendemain du naufrage du pétrolier XELO, pointant les tergiversations pour quitter les côtes tunisiennes et exposer le navire au naufrage afin d’obtenir une indemnisation auprès des compagnies d’assurance.
L’ancien ministre des Domaines de l’Etat, Mabrouk Kourchid, cité par le quotidien Achark al-Awsat, a déclaré que ce navire semblait naviguer avec de faux documents après que des enquêtes préliminaires ont révélé qu’il ne possédait pas de certificat de navigation.
Il a en outre souligné qu’il avait changé de pavillon, c’est-à-dire le drapeau qu’il arborait lors de son départ.
« Les preuves montrent qu’il s’agit d’une opération de contrebande de carburant, et les contrebandiers l’ont coulé », a-t-il affirmé tenant les autorités tunisiennes pour partiellement responsables d’avoir permis à « un navire voyou sans documents légaux d’entrer dans ses eaux territoriales. »