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Les expatriés encouragés à investir dans le Sud-est tunisien

Constituant le gros de la diaspora tunisienne, les expatriés originaires  du Sud-est sont particulièrement courtisés pour prêter  main forte à l’œuvre de développent dans leur région, mais aussi à l’échelle de toute la Tunisie

A cette fin, Le président directeur général du Pôle d’activités économiques de Zarzis , Chaouki Friaa, a annoncé  que le PAEZ a récemment lancé une campagne publicitaire pour inciter les Tunisiens à l’étranger à investir dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, notant qu’il avait reçu une douzaine d’appels d’experts tunisiens qui ont exprimé leur sérieux désir de se lancer dans des projets.

Il a souligné, dans une déclaration à Africanmanager ar , que 300 000 Tunisiens sur un total de 1,4 million qui résident à l’étranger sont originaires de la région du Sud-est, soulignant que ce nombre est important et que cette catégorie peut jouer un rôle important dans le développement économique de la région.

« L’apport des TRE  est d’importance dans le développement et le soutien de l’économie nationale avec des envois de fonds en devises fortes qui s’élèvent à environ 1,8 milliard d’euros. De plus, environ 30 % des recettes touristiques proviennent des dépenses des Tunisiens à l’étranger, et de leur contribution au développement de la Tunisie avec un taux de participation de 5% dans le PIB », a-t-il expliqué.

Malgré l’importance des chiffres enregistrés au cours de l’année précédente, le pourcentage des contributions, que ce soit au niveau de l’épargne du pays en devises ou en investissement, est jugé faible par rapport au nombre d’expatriés.

En effet, environ 1 000 Tunisiens à l’étranger créent un projet chaque année, qui est souvent représenté par une petite et moyenne entreprise, et la plupart d’entre eux  opèrent  dans le secteur immobilier ou de petits projets dans le domaine agricole, un chiffre qui est inférieur à celui espéré et souhaité, selon le PDG.

Rien que 43 entreprises

« Nous aspirons à encourager les investissements dans le Parc d’activités économiques de Zarzis, qui comprend actuellement 43 entreprises, dont 14 appartiennent aux Tunisiens à l’étranger », a-t-il précisé.

Dans ce même contexte, le Pôle a lancé une campagne publicitaire intitulée #OuiZarzis afin d’inciter et encourager les compétences tunisiennes à l’étranger à investir dans le domaine des technologies de l’information et de la communication.

Friaa  a affirmé  qu’avec le lancement du « Smart Zarzis Center » en octobre 2020, qui est considéré comme un centre leader dans le Sud-est ayant vocation  à attirer les investissements dans les domaines des technologies de l’information et de la communication, le PAEZ  met également à disposition de  nombreuses installations et privilèges pour attirer des investisseurs tunisiens résidant à l’étranger.

« Nous sommes conscients des capacités disponibles dans la région et de ses compétences  émigrées  à l’étranger, et nous avons la certitude qu’ensemble, nous obtiendrons des résultats prometteurs dans divers domaines, notamment la technologie (technologie financière, transformation numérique, e-commerce, ingénierie et intelligence artificielle) dans la période à venir », assure-t-il.

Un effet d’entraînement

Le PAEZ n’est pas l’unique acteur qui s’attelle à attirer les investissements vers le Sud-est tunisien. D’autres , à l’instar de la, GIZ allemande s’investissent au travers d’un  partenariat conçu pour  encourager la diaspora Tunisienne à s’engager dans le PAEZ, non seulement en lui facilitant les opportunités d’investissement, mais aussi en appuyant le parc au niveau de son approche communicative envers la diaspora, en renforçant ses capacités et en lui apportant un appui logistique capable de l’aider dans son interaction envers la diaspora.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Développement des opportunités d’emploi et d’investissement à travers la mobilisation de la diaspora/ ProGreS Migration », précise la GIZ.

Le projet est co-financé par l’Union Européenne et le Bundesministerium für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung (le ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement) et est mis en œuvre par la GIZ en collaboration avec  entre autres  l’Agence de la Promotion de l’Industrie et de l’Innovation (APII), en tant que chef de file.

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