Qui dit déficit commercial dit poids excessif des importations. Et de ce point de vue, la Tunisie est très bien lotie, avec son tout nouveau record, établi fin novembre 2017 : -14,3 Milliards de dinars affiche la balance commerciale. Le hic c’est que cette machine infernale est entretenue par des devises, que la Banque centrale est contrainte d’acheter pour honorer les engagements extérieurs des opérateurs économiques.
Résultat des courses : le volume global de refinancement des banques par la BCT vient d’atteindre un seuil historique, 11,11 Milliards de dinars, à la date du mardi 12 décembre 2017. Il est bon de rappeler, pour faire le tour de la question, qu’on en était, à peine, ose-t-on dire, à 7,88 Milliards de dinars à la même période l’an dernier. Chedly Ayari, qui fait tout pour garder au chaud les devises dans le pays, n’est pas au bout de ses tourments !
L’hémorragie à la BCT à un niveau ahurissant !
- Publicité-