La Tunisie a abrité une rencontre dont on dit espérer qu’elle jettera une lumière d’espoir sur l’avenir du paysage économique libyen. Le chargé d’affaires de l’ambassade des États-Unis en Libye, Jeremy Brent, s’est entretenu avec le gouverneur de la Banque centrale de Libye, Al-Siddiq Al-Kabir dans le cadre de ce qui a été décrit comme un dialogue crucial visant à consolider le partenariat entre les États-Unis et la Libye.
Les deux parties ont reconnu l’urgence de la situation, l’économie libyenne ayant été mise à mal par des années de conflit et d’instabilité. Les États-Unis, par l’intermédiaire de leur Agence pour le développement international (USAID), se sont déclarés prêts à offrir un soutien technique, un geste qui marque un tournant dans le parcours de la Libye vers le redressement économique. Les défis sont multiples, allant de la nécessité de politiques économiques transparentes à l’impératif de lutte contre la fraude, la mauvaise gestion et le blanchiment d’argent. Pourtant, le ton de la réunion était résolument optimiste, se concentrant sur des stratégies réalisables qui pourraient annoncer une nouvelle ère de stabilité économique pour la Libye, estime le site BBN.