Peu nombreux sont généralement ceux qui pensent av ir partie liée avec un paramètre, pourtant essentiel de l’activité économique d’un pays, de sa croissance et de ses exportations. C’est l’indice de production industrielle qui a ceci de crucial qu’il fournit une somme de données de la plus haute importance non seulement pour les acteurs économiques, mais encore et surtout pour les investisseurs et les décideurs.
Parce que la production industrielle désigne la production des entités industrielles et recouvre des secteurs tels que l’extraction minière, les activités manufacturières, électricité, gaz et eau et climatisation, elle prend rang d’indicateur qui exprime les variations de volume de production par rapport à une période de référence.
Autrement formulé, il s’agit d’un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont cependant pas pris en compte.
Si la statistique est favorable à une croissance de l’économie, les investisseurs qui avaient sous pondéré l’investissement en actions compte tenu des prévisions du consensus augmentent leur positions en actions .Ils espèrent profiter du bon résultat de la statistique qui dopera les résultats des sociétés. Le marché devient haussier.
L’Institut national de la statistique (INS) vient de livrer ses chiffres sur la production industrielle du mois d’octobre 2020 en Tunisie, qui a enregistré une baisse de 3,8% en glissement annuel. Cela est principalement dû à la baisse enregistrée dans les secteurs des industries mécaniques et électriques (-4,0%), du textile habillement et cuirs (-1,1%), de l’industrie chimique (-11,2%), des matériaux de construction céramique et verre (-9,2%) et le secteur de l’industrie du caoutchouc et des plastiques (-15,4%). De même la production a enregistré une baisse dans les secteurs de l’énergie (-18,7%) et des mines (-29,8%).
En revanche, la production industrielle a enregistré une augmentation dans le secteur du raffinage du pétrole suite à la reprise par la société « STIR » de son activité après un arrêt quasi total l’année dernière.
Une PI de – 5,3% durant les 10 premiers mois de 2020.
Au cours des dix premiers mois de l’année 2020, la production industrielle a enregistré une baisse de 5,3%, par rapport à la même période de l’année 2019. Ce recul est expliqué par la baisse de la production dans les secteurs des industries mécaniques et électriques (-15,8%), du textile habillement et cuirs (-18,4%), des matériaux de construction céramique et verre (-15,0%), de l’industrie du papier et du carton (-12,9%), des industries manufacturières diverses (-17,9%), de l’industrie du caoutchouc et des plastiques (-11,9%), de l’industrie chimique (-2,7%), de l’énergie (-5,0%) et des mines (-6,2%).
En revanche, la production industrielle a enregistré une augmentation dans le secteur de l’industrie agroalimentaire (+5,1%) suite à la hausse enregistrée dans la production de d’huile d’olive, de même la production du secteur du raffinage du pétrole a enregistré une augmentation suite à la reprise de l’activité au sein de la société « STIR ».

c’est normal les grèves ,les fermetures d’usines les blocages de toutes sorteset le covid ont raison de la baisse industrielle