Le président de la deuxième République n’a pas décrété des obsèques nationales ni un deuil national, alors que le poète et Intellectuel tunisien, Mohamed Sghaïer Ouled Ahmed avait milité contre l’oppression politique sous Bourguiba puis sous Ben Ali.
Il avait dû subir de multiples persécutions pour ses opinions. Bien des années avant la révolution tunisienne, sa poésie prophétisait l’avènement d’une révolte qui éradiquerait la dictature.
Dans ce contexte, le coordinateur général de Mouvement Projet Tunisie, Mohsen Marzouk, qui était parmi les nombreuses personnalités politiques et culturelles présentes aux bsèques de Sghaier Ouled Ahmed, mercredi 6 avril 2016, s’est dit indigné du fait que le défunt Mohamed Sghaïer Ouled Ahmed, n’ait pas eu droit à des obsèques nationales de manière officielle en hommage à une personnalité ayant eu un rôle exceptionnel.
« Honte à un gouvernement qui qui n’a pas décrété des funérailles nationales à la mesure d’un grand poète incontournable qui est bien au-dessus d’un homme d’État », a-t-il déploré avec une visible amertume.
On rappelle qu’en France, des écrivains français ont eu les honneurs des funérailles nationales : Victor Hugo (1885), Pierre Loti (1923), Maurice Barrès (1923), Paul Valéry (1945), Colette (1954) et Aimé Césaire (20 avril 2008).
On rappelle aussi que Mohamed Sghaïer Ouled a à son actif plusieurs recueils dont « Nashîd al-ayyâm al-sitta, Laysat lî mushkila, Tafâcil, Halat Attariq, Al-qyada echiîrya lithawra attounissya…
https://youtu.be/pZztUwFBoRU