Le Roi du Maroc a procédé, mercredi 19 décembre 2018, à la pose de la première pierre du nouveau terminal de l’aéroport international de Rabat-Salé.
Financé à hauteur de 75 millions d’euros par la Banque, le Projet d’extension et de modernisation de l’aéroport international de Rabat-Salé consolide l’appui historique de la Banque dans le secteur des transports, notamment dans le secteur aérien. Un appui qui a déjà contribué à l’augmentation des capacités opérationnelles des aéroports de Fès, de Casablanca, de Marrakech, d’Agadir et d’Oujda afin de faire face au doublement du trafic aérien d’ici à 2020.
Leila Farah Mokaddem, Responsable-pays pour le Maroc, qui participait à la cérémonie, s’est réjouie de la concrétisation de ce projet d’envergure qui « célèbre un partenariat plus que cinquantenaire au service du Royaume ».
Et d’ajouter « Plus globalement, ce projet permettra de libérer le potentiel touristique du Maroc pour le positionner en tant que hub logistique régional ».
Grâce à cette nouvelle opération, l’aéroport sera en mesure, à la fin des travaux, de quadrupler sa capacité d’accueil à 4 millions de passagers par an et de doubler sa capacité de traitement de fret pour la porter à 2800 tonnes par an. Cette dynamique de développement sera surtout inclusive avec la création attendue de 1700 emplois directs.
La nouvelle infrastructure aéroportuaire bénéficiera en particulier à la ville voisine de Kenitra, en tant que nouvelle plateforme industrielle et important bassin d’emplois, avec sa zone franche, qui accueille des groupes industriels de renom.
La Banque africaine de développement et le Maroc, un partenariat d’excellence qui dure plus d’un demi-siècle
Le Groupe de la Banque africaine de développement est présent au Maroc depuis 1970. La Banque a financé plusieurs projets et programmes dans les secteurs stratégiques de l’économie marocaine, pour plus de 10 milliards de dollars.
A fin 2018, le portefeuille actif de la Banque compte plus de 30 programmes et projets, représentant environ 3 milliards de dollars d’engagements répartis dans les secteurs de l’énergie (38,4%) ; des transports (21,2%) ; de l’eau et de l’assainissement (14,9 %) ; des opérations multisectorielles et de développement social (14%) et de l’agriculture (11,5 %).