Dans un discours prononcé, mardi, à la chambre des députés belge à Bruxelles, le président de la République, Mohamed Moncef Marzouki, a appelé à convertir une partie ou la totalité des dettes de la Tunisie envers la Belgique en investissements dans des projets de développement, notant que le service de la dette coûte à la Tunisie l’équivalent de l’enveloppe allouée au développement local.
Faisant allusion aux promesses données par l’Occident à la Tunisie depuis sa révolution en 2011, Marzouki a souligné que son pays attend de l’Europe et de la Belgique plus que des promesses et de l’aide.