Marzouki se sent mieux en prison ou en exil qu’à Carthage, mais exclut de démissionner

« Les difficultés que j’ai rencontrées en prison ou en exil ne sont rien à côté de ce que je vis à ce poste[Ndlr : présidence de la République), a répondu le président de la République provisoire , Moncef Marzouki au magazine marocain Telquel qui lui demandait s’il est plus facile d’être opposant à une dictature que d’être président d’un Etat qui tente d’instaurer la démocratie.

Moncef Marzouki qui a refusé de dire s’il envisage de briguer un second mandat, a affirmé qu’il ne démissionnera pas de son poste de président de la République comme l’exigerait la future loi électorale s’agissant des candidats à la Présidentielle. « Pourquoi démissionnerais-je ? Aucun Etat au monde n’exige la démission d’un président s’il est candidat », a-t-il dit.