On ne parle plus de violence, mais d’anarchie dans les écoles tunisiennes.
On parle de deux élèves poignardés depuis septembre dernier ; l’un des deux a succombé à ses blessures. L’année scolaire commence très mal, avec en plus, un décrochage de plus de 100000 depuis 2012.
Les campagnes sécuritaires à proximité des établissements scolaires ne peuvent apporter grand-chose, en l’absence de parties intervenantes, à savoir la famille. Car les enseignants sont dans l’incapacité d’assurer pleinement un rôle éducatif et préventif en raison surtout de la démission des parents concernés.
Et cela explique entre autres, la profusion de drogues dans les écoles qui conduit à des comportements de plus en plus violents. Un mal récurrent qui doit être étudié de près…