Sans que le Parquet ne bouge pour actionner le 54, comme il l’avait fait contre des journalistes, des hommes et femmes de médias et même des photographes, des Fake-news, parfois fabriquées en mode Deepfakes, annoncent sur les réseaux sociaux, l’arrestation de tel ou tel homme d’affaires ou la mise sous interdiction de voyager de tel ou tel autre.
Des Fakes, qui tournent en boucle sur les réseaux sociaux à force de partages, innocents ou pas peu importe, et sèment la peur dans les familles et freezent toute volonté d’entreprendre et d’investir chez les concernés. Une « industrie » de Fakes, qui devient un des moyens de faire de l’argent, en monnayant leurs probables interventions pour sortir certains de certaines listes, ou d’installer un climat de peu à dessein politique.
– L’information pour tout résoudre
Sans volonté aucune de remettre en cause l’activité de la fonction judiciaire, et encore moins de critiquer la « guerre » contre la corruption menée tambour battant par cette même justice, il reste permis de constater que le Parquet ne semble pas faire montre de célérité contre ces nouveaux professionnels de la désinformation.
Et même l’information, la vraie, la vérifiée et vérifiable et qui participe plus largement à la « guerre de libération » présidentielle, elle n’est livrée qu’en des circonstances exceptionnelles, comme Abdelaziz Makhloufi, plus connu en tant que président du CSS que comme industriel exportateur d’huile d’olive.
Pour d’autres mis sous mandats de dépôt, et ils ne sont pas du petit nombre dans ce qui s’appelle désormais « la liste des 50 » en référence à une liste de noms fuitée depuis des mois et qui n’a jamais été ni confirmée ni démentie, c’est le silence de l’appareil judiciaire. Un silence, qui pourrait être coupable de donner une certaine crédibilité à certains mensonges en ligne de la part de hordes bien organisées sur le Web tunisien.
D’autres Posts, pourtant moins dangereux pour l’économie et l’investissement, avaient fait réagir le même parquet qui garde le silence lorsqu’il s’agit d’hommes d’affaires, permettant ainsi, sans doute sans le vouloir, qu’on les jette en pâture à tous ceux qui les envient et à tous ceux qui prêchent l’égalitarisme en revenus et en richesses.
– A qui profitent les Fakes dans le silence ?
On en arriverait presque à croire que tout cela ferait partie d’une machination et d’un complot, comme dirait à juste titre le président de la République tunisienne, contre l’investissement, en installant et en entretenant une atmosphère de peur qui pousserait les entrepreneurs locaux à se recroqueviller en matière d’investissement, et pousser les instances dirigeantes à croire que le capital local tunisien ne voudrait pas investir, par complotisme contre le pouvoir en place, pour le mettre en difficulté de réaliser ses promesses électorales d’emplois, de relance économique et de réalisation de 3,1% de taux de croissance comme annoncé par Kamel Madouri en fin de semaine dernière devant les deux chambres.
Silence aussi, par ailleurs non moins critiquable malgré notre ferme croyance dans l’utilité de cette guerre, à propos du sort de hauts responsables dont certains incarcérés depuis bientôt une année, sans que le peuple au nom duquel tout est fait, ne sache de quoi ils sont officiellement accusés, ni où en sont les enquêtes.
Quoi qu’on dise, cette situation est la conséquence de la gouvernance et des comportements de ceux qui ont gouverné durant la décennie noire de la Tunisie : corruption, mensonge, vol, développement du commerce parallel déjà existant, assassinat, terrorisme,…Les tunisiens ont perdu confiance des gouvernants et des partis politiques de cette période noire. Tout ce qui a été construit depuis l’indépendance a été démoli par ces profiteurs y compris BCE. Le cas de Makhloufi n’est pas isolé, la justice doit enquêter et chercher la vérité, sa société est dirigée par des personnes qui assurent la gestion, le bonne gestion avec ses partenaires commerciaux. La Tunisie est un site d’accueil des investissements étrangers, faut-il améliorer le milieu des affaires en luttant contre une administration archaïque, trop de paperasse et d’ennuis décourageant ainsi tout investissement tunisien et étranger. Il faut continuer à purger et nettoyer cette administration en plaçant des compétences pour la gestion des besoins des citoyens, il faut renforcer l’accompagnement et l’assistance fournis à tout homme d’affaires petit ou grand. Même les citoyens souffrent des laisser aller des fonctionnaires: cas de institutions de promotion, cas de Tunisie Télécom, cas de l’OTD, cas de l’OTC, cas des hôpitaux, cas des écoles, des enseignants et j’en passe,…