Dans un Post sur sa page, l’islamiste résident aux USA et chef de file du groupe de lobbyistes d’Ennahdha aux « States » a indiqué avoir été reçu par le chef de l’Etat tunisien, Béji Caïed Essebssi (BCE). Ce dernier, dit-il, a refusé de lui accorder le privilège d’une photo avec lui. Manar Skandrani a précisé que le but de cette visite, laquelle n’a d’ailleurs fait l’objet d’aucune communication officielle de la Présidence, était d’essayer de recoller les morceaux entre BCE et RG (Rached Ghannouchi). Les relations entre les deux dirigeants s’étaient dernièrement détériorées, ou sont apparues comme telles, après que BCE a annoncé la fin du consensus et qu’Ennahdha s’était lavée les mains de BCE en décidant de soutenir le chef du gouvernement, Youssef Chahed, dans sa guerre avec BCE.

Skandrani dit avoir donné raison, «pour la stabilité de l’Etat», à BCE concernant le fait que Youssef Chahed doit se présenter devant l’ARP pour un vote de confiance, «pour finir son mandat dans le calme» précisait-il dans son post. Et Skandrani le médiateur a aussi dit : «il parait que BCE a compris qu’Ennahdha voudrait mettre un terme au consensus en refusant de prendre parti contre Youssef Chahed (…) et je considère que c’est temporaire« . Il dit aussi avoir informé BCE qu’il a rencontré Rached Ghannouchi et lui a demandé pourquoi il n’a pas répondu à l’accusation de BCE. Ce à quoi RG aurait répondu que «BCE est un ami et que ce n’est qu’une tempête qui passera». Tout cela confirme deux choses : D’abord que RG n’a pas toujours son parti derrière ses décisions. La seconde est qu’Ennadha reste un parti politique versatile, dont les positions ne sont jamais stables !

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