L’homme est un « Superman ». Il arrive à organiser le congrès de sa réélection à la tête du tout puissant et unique syndicat du pays, malgré toutes les alertes sanitaires, dans une ville bouclée à cause de la pandémie du Covid-19, et dans un pays où les déplacements entre gouvernorats sont strictement interdits. Preuve, s’il en faut et que personne ne cherchera, que l’UGTT est au-dessus de presque toutes les lois, et que ce qui s’applique à toute la population ne s’appliquerait pas aux syndicalistes.
Commentant la polémique sur le feu vert donné à l’UGTT pour la tenue de son congrès extraordinaire non électif, le secrétaire général de l’Organisation ouvrière, Noureddine Tabboubi, a estimé que « les couteaux sont tirés sur l’Union qui est clairement visée ». Et un politicien qui préfère garder l’anonymat de commenter à son tour que « peut-être aussi que si le syndicat refourrait son propre glaive syndical qui défie tous les règlements sanitaires, et menace toute la sécurité sanitaire d’un pays, que ceux qu’il accuse sans les nommer, refourraient aussi leurs couteaux » !
– Qui sera le prochain SG de l’UGTT ?
L’homme, dont l’enjeu à Sousse était de faire voter le changement des statuts de l’UGTT pour lui permettre de candidater à un nouveau mandat à la tête du mastodonte syndical et politique, était déjà connu pour être l’homme des lignes rouges, celui que le chef de l’Etat courtise, et à qui le chef du gouvernement donne sans compter.
D’autres premiers responsables avant Tabboubi avaient changé les règles pour rester au sommet et ont été traités de dictateurs. Un mandat ça ne suffit pas, et d’ailleurs pourquoi pas ensuite un 3ème, tant que c’est « démocratiquement » fait !
L’homme, dont l’organisation syndicale ouvrière est en grande partie financée par l’argent du patronat, est aussi opaque et financièrement non transparent que le gouvernement auquel il reprochait jeudi 8 juillet 2021 le manque de transparence dans ses négociations avec le FMI.
L’homme qui milite contre la privatisation, et le « Touche pas à mon entreprise publique », est aussi celui dont l’organisation a vendu presque tous ses biens (Assurance et Tourisme notamment). Il est actuellement à la tête de l’organisation, dont personne en dehors de quelques rares initiés, ne sait rien du détail de son budget (Celui de l’UGTT), des rémunérations de ses secrétaires généraux, ni des privilèges, matériels et immatériels, dont ils bénéficient. C’est cet homme-là qui a organisé l’un des plus gros rassemblements populaires en salle couverte et en temps de très grave crise sanitaire et de pandémie Covid.
– Pour quelques augmentations salariales de plus !
A Sousse, en effet, le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Tabboubi, a appelé jeudi 8 juillet 2021, l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), à entamer les négociations salariales du secteur privé, dans ses deux aspects financier et réglementaire, pour, dit-il, rectifier le pouvoir d’achat de tous les salariés. A l’ouverture des travaux du congrès extraordinaire non électif de l’UGTT, Tabboubi a aussi réitéré son appel au gouvernement de Hichem Mechichi d’ouvrir des négociations dans les secteurs, public et privé. Donc, de nouvelles négociations salariales. Il est cependant peu probable que cet appel, réitéré dans ce congrès extraordinaire précisément, soit fait dans une optique de campagne électorale.
C’est que Tabboubi sait très bien que beaucoup d’entreprises vivotent à cause du Covid. Que celles qui vivent le font avec les aides de l’Etat. Il avait, de plus, souligné à Sousse que « l’UGTT est au fait des grands équilibres financiers du pays, qu’il a qualifiés de détériorés en raison de l’endettement qui a franchi toutes les lignes rouges ».
Tabboubi ne le dit pas, mais il sait pertinemment que toute nouvelle augmentation salariale (uniquement pour les quelque 700 mille fonctionnaires de l’Etat), nécessitera le recours à un surcroît de dette, cette même dette qu’il fustige car elle représente déjà, et rien qu’officiellement, 91,8 % de tout le PIB de la Tunisie. Il sait aussi que le FMI bloquait toujours son assistance financière à son pays, à cause justement d’une masse salariale hypertrophiée et qui va augmenter encore.
Sinon, le public sait désormais grâce au document détaillé de la LFR (Loi de Finance Rectificative) bidonné par le ministre tunisien des Finances Ali Kooli avec l’accord du chef du gouvernement Hichem Mechichi, que la masse salariale (celle du secteur public uniquement), a déjà augmenté de 4 % d’une loi de finance à une autre, représentant 18 % du PIB. Mais peut-être que Noureddine Tabboubi a d’autres chiffres que le « super » ministre de l’Economie Ali Kooli ne sait pas, ne dit pas, et qui attesteraient peut-être qu’une nouvelle augmentation de la masse salariale reste possible et ne changerait rien aux équilibres du budget, mais l’améliorerait peut-être !
c’est indécent de réclamer des augmentations de salaires dans le public qui est lourdement déficitaire et dans le privé qui peine à garantir ses activités et investir pour créer la richesse et de l’emploi et le pays est surendetté et peine à trouver de crédits extérieurs pour boucler ses déficits et incapable d’acheter des vaccins des kits de tests et du matériels médicaux pour lutter contre cette pandémie meurtrière mais il n’y a pas un des gouvernants actuels qui peut lui dire à ce chef du principal syndicat non et ça suffit vos demandes des augmentations des salaires sans productivité et qui engendrent une inflation galopante et la fuite des usines surtout les non résidentes vers d’autres cieux plus cléments et sans tapage social
Du temps de Bourguiba, quand il fallait mettre en prison Achour, l’ancien secrétaire général de l’UGTT pour des raisons de perturbation et d’entêttement, il l’a fait.Quand il fallait le gratifier après sa sortie du prison, il l’a fait. Aujourd’hui, Abassi et Tabooubi sont des ignorants, ils font de la politique sale et non du syndicalisme, ils ont contribué à la destruction de l’économie du pays par ces revendications et ces grêves sauvages. Leurs adhérants les suivent comme des troupeaux. Il faut un homme fort et une équipe gouvernementale saine et non des opportunistes incompétents. L’enseignement a subi beaucoupe de grêves et le niveau est devenu bas. C’est un crime à juger.
Lorsqu’il y avait un homme à la commande de notre pays, lorsqu’il suffisait d’un seul policier pour tenir la discipline dans un quartier, et lorsqu’il y avait moins de corrompus et de criminels en liberté, la Tunisie était en meilleure santé et était plus performante sur les plans national et international.
L’excès de démocratie et la dispersion des postes de commandes ont causé des préjudices énormes au pays.
اللي موش مستانس بالبخور يحرق حوايجو.
De même, اذا كثرت القياد غرقت السفينة
Et aussi,غيب يا قط العب يا فار