Outre les aides de l’Etat, le président de la République a évoque la révision de la fiscalité pour qu’une partie des «ressources fiscales générées par les communes servent à leur propre gestion».
Le président Abdelmadjid Tebboune souligne l’engagement de l’Etat à enclencher une nouvelle politique de développement des collectivités locales. «Les aides de l’Etat doivent aller aux communes pauvres», déclare-t-il à l’ouverture, hier à Alger, de la réunion gouvernement-wali.
Selon lui, sur les 1541 communes que compte le pays, 950 sont pauvres et sans ressources financières leur permettant de répondre aux besoins de leurs citoyens. Dans ce sens, il met en avant la nécessité de réviser le code communal en vue de lever les contraintes sur la gestion de ces localités. «Le code communal actuel s’applique de la même manière à toutes les communes, riches ou pauvres.
Ce n’est plus possible aujourd’hui. Tout cela sera révisé. Il y aura une classification des communes selon leurs ressources», annonce-t-il, en révélant certaines dispositions du futur code communal, qui est actuellement en phase d’enrichissement au niveau des deux Chambres du Parlement. «Les collectivités locales constituent le trait d’union entre l’Etat et le citoyen.