Le patron du groupe algérien Condor, Abderrahmane Benhamadi, avait été arrêté dans le cadre d’une campagne qui visait tous les proches de l’ancien président Bouteflika, et non alors qu’il tentait de fuir en Tunisie ou pour une quelconque autre affaire. C’est ce qui ressort d’ailleurs des propres documents de la justice algérienne et des comptes rendus faits par la presse algérienne sur le sujet. Sitôt l’arrestation faite, le conseil d’administration du groupe s’était vite réuni et avait nommé son fils Amir Benhamadi (A droite sur la photo à côté de son père), à la tête de tout le groupe Condor qui emploie 15.000 personnes en Algérie.
En Tunisie, le groupe algérien poursuit son activité commerciale de façon normale, nous assure-t-on de sources proches du groupe. Ce dernier aurait d’ailleurs récemment acquis un terrain de 5 hectares dans la région de Béja, acheté chez l’Afi (Agence foncière industrielle). Le groupe Condor se préparerait à y installer 3 usines, de téléviseurs et de climatiseurs, destinés à l’export.