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2e lock-out pour ChocoTom, 900 salariés à la porte et 100 MD cramés !

La direction de la société ChocoTom a décidé, ce jeudi 30 août 2018, de nouveau, de fermer ses portes et de mettre au chômage près de 900 salariés, et ce malgré sa promesse de reprendre ses activités depuis le 15 août dernier.
Elle a expliqué, dans un préavis de lock-out dont une copie est parvenue à Africanmanager, qu’il a été impossible de reprendre ses activités devant la grève observée par un certain nombre d’employés.

Contacté par Africanmanager, Sami Ayed, PDG de la société ChocoTom, a dénoncé les actes de vandalisme et de banditisme de la part de certains salariés de la société, expliquant que la boîte fait partie d’une grosse société appartenant à un investisseur étranger installé en Tunisie et employant près de 1500 personnes dans le pays.

Cet investisseur a décaissé cette année près de 100 Millions de dinars et il est considéré parmi les plus gros exportateurs d’huile d’olive tunisienne, a-t-il dit ; il compte lancer un autre projet d’investissement dont la valeur est estimée à 70 Millions de dinars, des investissements qui pourraient malheureusement tomber à l’eau suite au lock-out décidé par l’entreprise.

Selon ses déclarations, l’investisseur en question comptait également lancer un projet dans l’huile d’olive dans le gouvernorat de Zaghouan avec un coût estimé à 30 Millions de dinars. La production devait être destinée à l’exportation.

Il a toutefois indiqué que les actes de vandalisme et de violence exercés à l’encontre des agents de la sécurité, les cadres de la société vont amener la société à annuler ses investissements prévus en Tunisie. « Les gens ne veulent pas appliquer la loi« , a assuré Ben Ayed, avant d’ajouter que la liberté de travailler est aussi un droit constitutionnel tout comme la grève. « Empêcher les gens de travailler impactera négativement la société, surtout qu’une bonne partie de sa production est destinée à l’exportation« , a-t-il ajouté.

Sami Ayad a, dans le même cadre, indiqué que la société a convoqué 8 salariés, auteurs des actes de vandalisme, devant le conseil de discipline suite à la grève du 17 juillet dernier et qui s’est soldée par des actes de violence contre les agents de la sécurité, les cadres de la société et certains syndicalistes. Une décision qui a été prise en accord avec la partie syndicale, selon ses dires.

Quant à lui, un chef de projet à la société ChocoTom, Amine Jdir, a indiqué qu’une vingtaine d’employés ont refusé de regagner leurs postes et ont posé d’autres demandes qui n’ont aucun lien avec le droit syndical. lls ont également empêché leurs collègues de rejoindre leurs postes.

Au début le conflit a opposé les dirigeants de la société et le syndicat, la direction a décidé le 17 juillet dernier d’entamer un lock-out d’un mois à partir du 31 juillet 2018, pour exiger le respect des droits de l’employeur et garantir la non-ingérence de la partie syndicale.

Nous rappelons également à ce propos que la centrale patronale a annoncé dans un communiqué paru le 14 août dernier qu’une réunion de négociation a eu lieu le même jour, au siège de l’UTICA, à propos du dossier de la société ChocoTom et qu’elle avait abouti à la résolution du conflit. Cette réunion s’est tenue en présence du président de l’UTICA, Samir Majoul, du secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, du ministre de l’Industrie et des PME, Slim Feriani et du PDG de la société ChocoTom, Sami Ayed.

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2 Commentaires

  1. Avec ses milliards et ses achats par tonnes de CHOCO TOM , ENNAHDAH peut acheter des tonnes de CHOC TOM premièrement pour sauver cette société, deuxièmement pour distribuer au peuple pendant la prochaine élection et gagner la présidence, comme elle a fait pendant les autres élections précédentes.

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