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Le Sud reste le parent pauvre, malgré ses ressources

Les régions du sud du pays ont enregistré le taux de chômage le plus élevé en Tunisie au cours du deuxième trimestre de 2018. Ces régions souffrent également de taux de pauvreté très élevés, de l’absence de vision stratégique et d’un modèle de développement clair et répondant au mieux aux besoins de ces gouvernorats.

Le Sud-est est doté de plusieurs atouts lui permettant de se classer dans les premiers rangs des régions développées, mais ils ne sont pas exploités

D’ailleurs des statistiques de l’Institut national des statistiques (INS) ont révélé en particulier que la région de Tataouine occupe la première place au niveau national avec un taux de chômage atteignant 32,4%. Les mêmes données indiquent que le taux de chômage au niveau national a atteint 15,3% et 626,1 mille chômeurs.

S’agissant de la répartition géographique, il ressort que le sud-est (Gabès, Médenine et Tataouine) est classé en seconde position avec un taux de chômage de 24,3% et plus de 80 mille chômeurs.
En revanche, le centre-est (Sfax, Mahdia, Sousse et Monastir) a enregistré le taux de chômage le plus faible avec 9,7% et 93,3 mille chômeurs. Dans le Grand Tunis (Tunis, Ben Arous, Ariana et Manouba) le taux de chômage enregistré est de 17% et le nombre des sans emploi est de 191,1 mille.

Création de plusieurs postes d’emploi

Selon des données officielles, un accord final a été conclu concernant le projet de Gaz de Tataouine dont les travaux seront lancés le 1er octobre prochain et prendront fin en 2020. Ce pipeline d’une longueur de 94 km permettra l’approvisionnement du gouvernorat de Tataouine et les régions limitrophes, en gaz naturel et gaz mis en bouteille d’une part, et le développement de l’industrie, la relance de l’économie et la réalisation des projets dans la région, d’autre part.

Ce projet, dont le coût est estimé à 400 millions de dinars, favorisera près de 250 postes d’emploi, et forme une partie du projet de développement du champ de gaz Naouara à Tataouine dont le coût est estimé à 3000 millions de dinars, a ajouté le responsable, signalant que la capacité de production de ce champ est estimée à 2.7 million m3 par jour.

De même, les travaux de construction d’une usine de production de gypse ont démarré depuis le début de l’année en cours, à Ezzahra, dans la délégation de Tataouine-nord. L’entreprise devra entrer en exploitation à l’orée 2020. D’un coût de 30 millions de dinars, l’usine devra produire, dans une première étape, 300 tonnes de gypse, par jour, et embaucher 70 cadres et agents.

Quatre concessions d’exploitation de gypse accordées, auparavant, ont été retirées par le ministère de l’Industrie, à cause du retard dans l’exécution. La région de Tataouine est dotée du plus grand gisement de gypse, en Tunisie. Elle est classée au 4e rang mondial dans ce domaine.

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1 COMMENTAIRE

  1. Le problème de chaumage doit être interprété autrement, car la création de postes d’emploies à partir des ressources naturelles est insignifiante. 250 postes pour le projet de gaz et 70 postes pour une usine de gypse ne font que 320 postes sur une demande qui se chiffre par dizaines de milliers (80.000 en attente de travail qu’il préferent salarial).
    Ce qui importe, est la création des postes d’emplois indépendants à partir des gisements naturels. Prenant en exemple le gypse, ce dernier n’est pas encore bien utilisé dans nos bâtiments à cause d’un manque de marketing et d’incitations administratives et techniques.
    Sachant que l’enduit de plâtre isole thermiquement mieux que celui de ciment et la chaux et que sa cuisson est de 1/7 de celle des autres liants, nous laisse réfléchir sur le bon usage de cette matière. L’enduit de plâtre est à recommander à l’intérieur des espaces à usage de bureaux et de commerce car il réduit le temps de chauffage ou de climatisation des locaux. Il a la possibilité de réguler le taux d’humidité intérieure. L’exécution de l’enduit de plâtre est plus rapide et moins couteuse que les autres. De ce fait, il est primordial d’entrainer les jeunes à l’innovation et les encourager à être entreprenants pour se lancer avec confiance dans des affaires personnelles, familiales ou en groupe. Il faut aider nos jeunes à enrayer le mental d’attentisme et gouter au plaisir de voler par leurs propres ailes qui se consolideront de jour en jour en fonction de l’expérience et des conseils à dénicher.
    Ne devons nous pas être plus optimistes, plus constructifs et plus incitatifs en exploitant de la meilleure manière les statistiques qui paraissent pessimistes pour les un et exploitables avec optimisme pour les autres. Notre potentiel est encore intact et nous risquons de le perdre progressivement en gardant une mentalité de mendiant de travail à offrir par les autres. Les stages de préparations sont indispensables, et le lancement de nos jeunesses dans des orbites plus agréables et plus rassurantes est encore plus que nécessaire.

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