« Il n’y a aucune ligne rouge dans la guerre contre la corruption et nul ne bénéficie de l’immunité dans cette guerre« , a averti vendredi le chef du gouvernement, Youssef Chahed.
« Nous aspirons à un Etat de droit et de transparence« , a-t-il lancé quelque heures après le limogeage du ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Khaled Kaddour, du secrétaire d’Etat chargé des Mines, Hachem Hmidi et de certains responsables de son département, sur fond de l’exploitation par un investisseur tunisien d’un champ pétrolier dans les zones côtières de Monastir sans disposer d’un permis.
« Le gouvernement va prendre toutes les mesures nécessaires pour consacrer un surcroit de transparence dans le secteur de l’énergie« , a-t-il promis en marge de sa rencontre périodique avec les membres de son gouvernement qui a eu lieu au mess des officiers au Belvédère.
A ce propos, Chahed a déclaré avoir confié à l’Instance de contrôle général des services publics (ICGSP) et à l’Instance de contrôle général des finances l’ouverture d’une enquête à ce sujet avant de soumettre l’affaire à la justice.
« L’impulsion de l’investissement dans le secteur de l’énergie ne signifie point le pillage des richesses du peuple tunisien ou leur exploitation ne manière non transparente« , a-t-il tenu à préciser.
« Ces dossiers sont dangereux et inadmissibles, et ne peuvent être tolérés« , a-t-il lancé.
« Je suis résolument engagé à poursuivre la guerre contre la corruption, car je ne crains que Dieu et je veille sur les richesses du pays qui m’ont été confiées par le peuple tunisien« , a-t-il encore souligné.