Mehdi Ben Gharbia, ministre chargé des Relations avec les instances constitutionnelles et la société civile, a évoqué ce lundi 26 mars 2018, entre autres, le dossier chaud de la cession de certaines entreprises publiques, lequel a fait sortir de ses gonds le secrétaire général de l’UGTT samedi dernier. Le ministre a réaffirmé, sur les ondes de Shems FM, la position du chef de gouvernement, ce qui signifie, si Youssef Chahed persiste, que la tension entre lui et la centrale syndicale va monter crescendo…
Ben Gharbia a affirmé qu’il n’est pas question de toucher certaines boîtes publiques stratégiques, telles que la STEG, la SONEDE ou la SNCFT. Ces entreprises seront simplement restructurées et l’Etat va même y injecter de l’argent. «Le chef du gouvernement a déclaré qu’il y a des entreprises publiques dans des secteurs non stratégiques pour lesquelles on peut envisager une privatisation totale ou partielle», a-t-il indiqué. Il a même avancé un chiffre : Entre 5% et 10% des entreprises publiques seraient dans le viseur du gouvernement.
«Si les recettes de la privatisation de certaines entreprises publiques sont affectées à l’éducation, aux régions, à la santé, qui ont besoin de financements, le débat ne sera plus idéologique», a conclu Ben Gharbia.