Suite à sa déclaration du 28 septembre, le Secrétaire général reste profondément préoccupé par la situation au Cameroun. Il condamne fermement les actes de violence signalés dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest du pays le 1er octobre, y compris des pertes en vies humaines. Il invite les autorités camerounaises à mener une enquête sur ces incidents et exhorte les dirigeants politiques des deux côtés à appeler leurs partisans à s’abstenir de tous nouveaux actes de violence et à condamner sans équivoque toute action qui puisse nuire à la paix, la stabilité et l’unité du pays.
Le Secrétaire général prend note de l’appel au dialogue lancé par les autorités et encourage les représentants de la communauté anglophone à saisir cette opportunité dans leur recherche de solutions aux griefs de la communauté, dans le cadre de la constitution camerounaise.
Le Secrétaire général réitère le soutien des Nations Unies à ces efforts, à travers le Bureau régional de l’Organisation des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA).