« La Tunisie n’est guère un pays en mesure d’attirer, de produire et de retenir des talents ». C’est ce qu’affirme l’économiste tunisien Hachemi Alaya qui cite à l’appui, l’édition 2022 de l’Indice mondial de compétitivité des talents (Global Talent Competitiveness Index) publié la semaine dernière par l’INSEAD qui plaçait la Tunisie à la 91ème place, « son plus mauvais rang », commente Alaya dans son dernier « EcoWeek ».

L’économiste pointe ensuite « son recul est spectaculaire en matière d’éducation (y compris la formation tout au long de la vie) et de formation compétences professionnelles et techniques. Le rapport indique également que la ville de Tunis n’est guère agréable de vivre, encore moins s’épanouir ».