Mohammed Abbou, candidat du parti « Le courant démocrate » aux prochaines élections présidentielles anticipées, a indiqué ce vendredi 30 aout 2019, sur Mosaïque FM, qu’il respecte la notion d’Etat et que son problème est avec les symboles de la corruption, de la tyrannie et de la torture.
Il a ajouté que l’intérêt national a poussé son parti d’antan, le CPR, à entrer dans une coalition gouvernementale avec le parti Ennahdha, et qu’il était conscient que ça allait nuire à son parti, la preuve avec la division du CPR peu de temps après la formation du gouvernement de Hamadi Jbeli.
Mohhamed Abbou a rappelé qu’il était le premier membre du gouvernement Jbeli à tirer la sonnette d’alarme concernant les jihadistes et la situation sécuritaire, tout en estimant que son discours n’était pas partagé par les autres membres de la coalition.
« Je ne suis pas satisfait de ma courte expérience gouvernementale… mes pouvoirs en tant que ministre chargé de la Réforme administrative étaient limités » a-t-il déclaré, tout en ajoutant qu’il était en conflit avec le parti Ennahdha en ce qui concerne la lutte contre la corruption, et que l’essor du fléau était l’intérêt de plusieurs membre de la Troïka.