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Le combat de l’INLUCC s’africanise, et les échos sont bons

En partenariat avec l’Union Africaine et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC) a lancé jeudi 18 juillet 2019 la première édition des Journées africaines de la gouvernance.

Les travaux des journées se sont étalées sur deux jours; l’organisation de l’événement vient suite l’approbation par l’ARP de l’adhésion de la Tunisie à la convention de l’Union Africaine pour prévenir et combattre la corruption, signée en 2013. Une adhésion qui renforce le cadre législatif et institutionnel tunisien face à la corruption, selon Chawki Tabib, président de l’INLUCC.

‘’Les instances de lutte contre la corruption africaines doivent optimiser leur collaboration afin d’en finir avec ce fléau qui avait pendant des décennies causé tant de mal à l’Afrique et qui continue d’entraver le développement du contient‘’ a déclaré Chawki Tabib.

Thouraya Bekri, coordinatrice du projet de la PNUD en Tunisie, a indiqué que cet événement renforce l’engagement les pays africains en faveur de la démocratie, des droits de l’Homme et de l’état de droit.

« Les partenaires internationaux et les organisations de la société civile considèrent que la convention de l’Union Africaine pour prévenir et combattre la corruption constitue une feuille de route partagée par les Etats pour mettre en œuvre des systèmes de gouvernance efficaces au niveau national et régional et qui peut résoudre les problèmes de corruption dans le continent » a-t-elle déclaré.

Elle a cependant indiqué que cette résolution ne sera possible que lorsque chaque pays adoptera et appliquera ces dispositions à l’échelle nationale, et que seulement 41 nations parmi les 55 Etats membres de l’Union Africaine ont ratifié la convention.

« Le PNUD appuie ses partenaires à s’engager dans les processus de ratification et de domestication des traités, nous avons été heureux de noter la coordination réussie entre les diverses parties intervenantes en Tunisie » a-t-elle mentionné.

David Omozuafoh, directeur du programme de la PNUD pour l’accélération de la ratification et la domestication des traités de l’Union africaine, a confirmé qu’en matière de gouvernance, les pays africains ont de loin dépassé la situation des années de dictature et des régimes d’oppression, et qu’actuellement le progrès est visible dans la majorité des pays du continent.

Il a ajouté que les problèmes de corruption et de gouvernance sont presque identiques dans tous les pays africains, ce qui nécessite des actions collectives au niveau continental traduits par la convention de l’Union Africaine pour prévenir et combattre la corruption.

« Le niveau de ratification des traités relatifs aux droits de l’Homme et de lutte contre la corruption est faible en Afrique, cela constitue un vrai problème pour l’intégrité, pour la réduction de la pauvreté et pour la paix et la stabilité dans le continent » a déclaré David Omozuafoh.

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